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Légitime défense
mercredi 23 juin 2010, par
Morale : l’universalisation de la domination
Même le droit bourgeois, d’ordinaire si préoccupé à défendre le monopole d’exercice de la violence qui se dit telle par l’État, reconnait qu’il existe une autre violence légitime. La légitime défense est le cadre par lequel est reconnu légitime le recours à la violence par une victime, pour peu que cette violence soit proportionnée et ne vise qu’à soustraire la victime à la violence qui lui est faite, non à en exercer une autre, en représailles par exemple, sensées rester un monopole de l’État. Est ainsi reconnu ce qui devrait sembler une évidence à touTEs, à savoir qu’on ne peut mettre toutes les violences sur le même plan. Il ne s’agit pas de prétendre naïvement qu’une violence serait moins violente qu’une autre. Il s’agit, tout au contraire, d’affirmer qu’on ne peut apprécier ces violences du point de vue de la violence. Il faut s’en extraire, adopter un autre point de vue qui permette de concilier la préservation des personnes et de la vie sociale. C’est de ce point de vue que l’on est à même de distinguer l’agresseur de la victime mais aussi l’oppresseur de l’opprimé.
L’asymétrie d’appréciation à laquelle nous invite la notion de légitime défense semble largement partagée. Pourtant, on ne compte plus les bons esprits qui s’évertuent à brouiller cette distinction fondamentale. Oppresseurs et opprimés se retrouvent abstraitement placés sur un même plan et il suffira que des opprimés montrent quelque velléité de rébellion violente pour que ces bons esprits les rappellent à l’ordre. Au nom d’un relativisme religieux, ils énonceront que toute violence portant toujours préjudice à un autre, les opprimés se retrouvent oppresseurs et sont, par là même, aussi condamnables. Cette proposition est d’une absurdité sans fond car elle mélange deux sens des termes « oppresseur » et « opprimé ». Détailler l’anéantissement de la pensée auquel conduit ce genre de confusion dépasse le cadre de ce texte. Le premier sens, naïf, est celui où est cataloguéE « oppresseur » tout personne exerçant une contrainte à l’égard d’unE autre et lui causant du tort, de la souffrance. Pour aller rapidement à l’essentiel, unE « oppresseur » ainsi définit est unE méchantE, une personne faisant le mal. Dans le second sens, la notion d’oppression renvoie à un régime ou un système d’oppression, socialement et historiquement constitué. Est alors « oppresseur » tout personne qui participe de l’exercice des prérogatives qu’octroie ce régime aux unEs, au détriments des autres [oppriméEs], comme toute personne qui participe de la défense de ce régime, quels que soient les bénéfices primaires ou secondaires qu’elle en retire. Le premier sens renvoie à un sens religieux du bien et du mal là où le second renvoie à une démarche visant à rendre le monde intelligible. En nivelant et relativisant, le confusionnisme occulte la réalité systémique d’un régime d’oppression puisqu’il fait l’économie de la démonstration improbable que la violence en réaction à l’oppression serait constituée en système et en régime politique [1]. C’est donc un discours de négation et, le plus souvent, un instrument du dispositif idéologique de défense du régime d’oppression, par lequel les oppriméEs sont niéEs en tant que telLEs [2], dépossédéEs de l’objectivation de leurs conditions de vie. Revenant au principe de légitime défense évoqué plus haut, le confusionnisme revient non seulement à priver la personne de moyens légitimes de préserver son intégrité mais encore à nier sa situation de victime.
Les espaces de lutte non-mixtes
L’hétérosexualité n’est pas un orientation sexuelle, c’est un régime politique d’oppression ultra-violent au nom duquel sont discriminéEs, humiliéEs, agresséEs, mutiléEs, assassinéEs des millions de personnes, en permanence, tous les jours, sur tous les continents. Lorsque deux personnes vivant en couple, à Paris, en 2006, subissent quatre agressions physiques en dix jours, au seul motif qu’elles sont lesbiennes et ne s’en cachent pas, on mesure à quel point cette ultra-violence imprègne le quotidien de cités que l’on considère (à juste titre, c’est bien le pire !) comme beaucoup plus « tolérantes » que d’autres. Ces formes démonstratives et explicites de la violence et de l’oppression hétérosexuelle s’ajoutent à une accumulation de discriminations qui s’insinuent, par la loi, la norme, la religion, le pouvoir économique, dans chaque interstice de la vie sociale. Au travail, dans les relations à l’administration, dans la rue, les transports en commun jusque dans les lieux dévolus à la détente, l’hétérosexualité s’impose et impose à touTEs une multitude de contraintes et de limites. Si celleux qui reconnaissent ces normes comme naturelles les subissent comme toutE uneE chacunE, celleux dont la construction psychique et/ou intellectuelle empêche d’adhérer à ces normes vivent le rappel permanent à l’ordre hétérosexuel comme la simple condition du maintient d’un système coercitif, invasif et intrusif, où les violences symbolique, psychologique et physique s’exercent et se recombinent de manière permanente. Vivre dans ces conditions est à la fois anihilant et éreintant, voire mortel, au sens premier.
Vivre dans un système hétérosexuel dont l’un des ressorts symboliques majeurs est la négation de l’existence de ce système - et par là même la négation de l’oppression qu’il exerce, ne dispose pas les oppriméEs à se penser comme telLEs ; les oppresseurs l’ont compris depuis des millénaires, sous tous les régimes d’oppression : un opprimé est toujours plus dangereux qu’un malheureux ! Les groupes non-mixtes de femmes se sont précisément constitués pour créer des conditions dans lesquelles des opprimées pouvaient se soustraire temporairement et partiellement à cette négation de leur propre oppression afin de pouvoir approfondir la conscience individuelle et collective qu’elles avaient d’elles-mêmes, des conditions qui leur sont faites et ainsi se saisir de leur destin. Ces groupes non-mixtes ne prétendent pas être des modèles de société. Ils sont des moyens de constitution de sujets politiques, non de sociétés séparées. Vivement critiqués dès leur création, il leur est toujours reproché d’être fermés aux hommes. Ces critiques, majoritairement - mais non-exclusivement - formulées par des hommes procèdent toutes, quelque de soit le niveau de méta-raisonnement auquel elles aspirent à se situer, participent de la négation de l’hétérosexualité en tant que régime politique oppressif. Avant toute discussion, tout débat sur ces pratiques, c’est un point qu’il convient de préciser avec la plus grande clarté, faute de quoi on débouchera, au mieux, sur un dialogue de sourdEs, le point de vue d’où l’on parle étant, sinon, inintelligible.
La concrétude de la non-mixité implique que des activités, des lieux soient réservés aux femmes, que les hommes et plus généralement les non-femmes en soient excluEs. Le simple fait d’être excluE de lieux non-mixtes peut être vécue comme une violence, sans que rien ne puisse y être objecté, chacunE en étant, au final, la mesure absolue de sa douleur. Toute personne qui tenterait, dans ces lieux et temps spécifiques, d’interdire par la force la non-mixité s’exposerait à la violence explicite des opprimées. Contester la véracité de cette violence exercée en retour accule dans un registre normatif prétendant imposer ce qui est violent et ce qui ne l’est pas. Il importe avant tout d’affirmer la légitimité de cette violence ; et en second lieu de la ramener à des considérations objectivables telles que les risques réels et constatés d’exposition à cette violence, les possibilités concrète de s’y soustraire, l’atteinte à l’intégrité des personnes, les obstacles dressés à leur construction en tant que sujets... Bref tous les registres où se mesure concrètement la différence entre la violence d’un système d’oppression et la violence des oppriméEs contre cette oppression.
Ces groupes et activités non-mixtes ne sont pas le produit direct ni naturel de l’oppression hétérosexuelle. Ils sont un des moyens par lesquels les opprimées répondent aux oppresseurs de la violence qui leur est faite. On pourrait objecter, sur le principe, que cette pratique sape les objectifs qu’elle entend servir. Il n’en reste pas moins qu’entre objecter et argumenter il y a un pas ! Quant à savoir si cette réponse et la violence qu’elle engendre à l’encontre des hommes est proportionnée, poser la question manifeste une mauvaise foi, certes explicable, mais avec laquelle quiconque ambitionne de prendre position dans le débat d’idées serait bien inspiréE de rompre. Toute personne douée d’un minimum de raison et de mémoire peut s’interroger sur les dix dernières années de sa vie et lister les situations de discrimination à l’égard des hommes découlant de ces pratiques qu’elle aurait vécue concrètement. Sur le même mode, elle peut tenter de dénombrer, au cours d’une seule journée, le nombre de situations vécues où le système hétérosexiste s’est montré oppressif, discriminant, dénigrant, humiliant à l’égard de femmes. Un minimum d’honnêteté intellectuelle doit suffire à faire la part des choses. CertainEs seront même surprises par la violence permanente mise en jeu par le système hétérosexiste tant elle peut sembler, en première instance, hors de toute proportion, rapportée à ses buts. Cette hyper-violence faite de rappels de l’ordre et de rappels à l’ordre n’a rien de gratuite. Elle est rendue nécessaire par l’échelle colossale à laquelle s’exerce cette oppression. Il faut garder la proportion des choses !
Les lieux de détente
Si vivre une vie digne passe par la prise en main de son destin et donc de son présent, vivre une vie vivable suppose que l’on puisse se soustraire au régime hétérosexuel, sans autre motivation que de ne plus en ressentir la pression [3]. Séparer la vie vivable du combat pour une vie digne, comme je le fais ici, n’est pas tout à fait juste. On puisera dans une vie vivable des forces pour défendre sa dignité qui, à son tour, rendra notre vie plus vivable. Toute oppriméE, quels que soient les chemins de conquête de sa dignité, en fait l’expérience. Il est nécessaire et agréable de vivre des moments apaisés, fussent-ils des parenthèses. Pourquoi les personnes dont l’orientation sexuelle ou le rapport au genre contrevient aux règles archaïques et oppressives du système hétérosexuel devraient-elles être privées de tels moments, puisque tel est le cas dans les lieux improprement dits « ouverts à touTEs », c’est-à-dire librement exposés aux pressions et exclusions hétérosexistes ?
Les boîtes et les bars de femmes, gays, transpédégouines, sont des lieux de détente où la pression hétérosexuelle, si elle persiste [4], perd sa légitimité et l’essentiel de la force que lui confère son statut culturel de loi naturelle, ordinaire. Pour modeste qu’il soit, cet objectif ne peut être - ne serait-ce qu’ - envisagé sans que ces lieux soient protégés de leur environnement. Une fois ce besoin posé, sa légitimité admise et la nécessité d’une traduction pratique établie, le débat sur les modalités de mise en œuvre trouve tout son intérêt. Car il est vain d’entretenir l’illusion de « débattre » des modalités quand le débat (sans guillemets) sur la justification n’est pas tranché, cette justification partagée.
Comme pour les groupes non-mixtes de femmes, il ne manque pas d’esprits éclairés pour s’insurger contre les discriminations « scandaleuses » constituées par la seule existence de bars et boîtes non-mixtes (femmes, lesbiennes, gays). Les lieux mixtes non-hétérosexistes (gays, lesbiennes, transgenres...) hétéro-friendly ne sont pas épargnés par ces critiques, montrant - si cela était nécessaire - que c’est bien le fait de soustraire quoi que ce soit à la violence de rapport hétérosexiste qui est insupportable à celleux qui, précisément, nient cette violence. Le fait que les personnes adhérant à l’hétéronorme et ayant des comportements hétéronormatifs ne soient pas maîtresses « chez elles », c’est-à-dire partout (!), semble intolérable.
Interdire certaines personnes
La préservation des ces outils de lutte et de détente n’est possible qu’en défendant les non-mixités sur lesquelles ils se constituent. Des tenantEs de l’hétéronorme se piquant régulièrement de rappeler leur ambition d’hégémonie sur la société, les personnes partageant ces espaces sont tout aussi régulièrement conduitEs à leur en interdire l’accès. Les premièrEs accusent immanquablement les secondEs de s’appuyer sur « l’arbitraire » [5].
Avant toute chose, il convient de souligner l’absolue mauvaise foi de cette accusation. Un espace non-mixte est un espace régi par une règle de non-mixité. Les mots ayant un sens, appliquer cette règle est tout sauf arbitraire. Si arbitraire il y a, il ne peut naitre que dans la non application de cette règle. Mais qu’en est-il des espaces revendiquant un « non-mixité non exclusive » ? C’est notamment le cas de nombreux espaces-temps festifs ou culturels (par exemple, une soirée lesbienne évidemment ouverte aux lesbiennes mais aussi, explicitement, à leurs ami-e-s ; ou encore une boîte gay-lesbienne-transgenre revendiquant d’être hétéro-friendly). La réponse ne peut être trouvée qu’en revenant à la signification politique des espaces non-mixtes.
Tout pinaillage juridico-linguistique sur les termes ferait le lit de l’arbitraire car, voulant donner pour universel ce qui est l’enjeu d’une lutte, il sèmerait la confusion entre les fondements de l’exclusion et l’aléa concret de chaque exclusion. Ainsi, lors d’une soirée lesbienne ouverte, un déséquilibre numérique pourrait légitimement conduire à refuser l’entrée à des hommes ou des couples hétéro. Pour la simple raison qu’une soirée « lesbienne ouverte » est comme son intitulé le précise, une soirée lesbienne. Dans le cas d’espèce, qu’il y ait une part d’arbitraire dans l’établissement du seuil qui conduit à refuser l’admission de certaines catégories de personnes ne signifie en rien que la conservation du caractère lesbien de la soirée soit arbitraire. Les deux questions ne sont pas du même ordre ni de la même importance. Les niveler et les confondre dans un « arbitraire » indifférencié n’est qu’’une négation de l’oppression des lesbiennes et un acte de réaction contre leurs expressions et leurs luttes, de leurs résistances dont ces soirées sont une forme, une manifestation.
La critique du paravent de l’arbitraire ne peut cependant pas négliger la réaffirmation du caractère non arbitraire de certaines exclusions ciblées et motivées, a priori ou a posteriori. Ainsi, un minimum de déconditionnement de l’hétéronorme rend visibles, comme le nez au milieu du visage, certains comportements hétéronormatifs [6] et, de ce simple fait, agressifs, irrespectueux des espaces collectifs et des personnes. Par exemple, que fait et que signifie aux autres un couple hétéro qui, sur une piste de danse, occupe quatre à dix fois plus d’espace que toutes les autres personnes, hétéro ou pas, en couple ou non ? Il affirme un droit supérieur à l’espace et signifie que ce droit doit lui être reconnu et accordé en ce lieu. Il exprime qu’un lieu hétéro-friendly est considéré par lui comme un lieu hétéro-soumis. Il martèle qu’un lieu gay ou lesbien hétéro-friendly n’est pas considéré comme ouvert aux hétéros gay-friendly, ou lesbo-friendly, mais ouverts aux hétéros en tant que représentants naturels de l’ordre supérieur hétéronormatif. Il n’y a rien d’arbitraire à exclure ces personnes des espaces non-mixtes ouverts. De même qu’il n’y a rien d’arbitraire à refuser l’accès à des personnes qui se comportent déjà de la sorte à l’entrée d’une soirée (occupation de l’espace public sonore,visuel ou spacial ; propos hétéronormatifs ; comportements sexistes...).
« Violence », « arbitraire », « intolérance », les maîtres et leurs porteurs de plumes ne manquent jamais de mots ni de toupet pour condamner celleux qui résistent ou qui luttent contre le système de domination dont les premiers bénéficient. Ils exercent un violence permanente, physique et symbolique, individuelle et collective, pratique et institutionnelle dont ils nient l’existence. Lorsqu’ils condamnent de bon cœur les « excès » sexistes, queerphobes ou homophobes ce n’est que pour mieux légitimer la violence ordinaire hétérosexuelle.
Quelques que soient les qualificatifs qu’ils accolent à ces comportements qu’ils daignent réprouver (excessifs, indignes, inhumains...), n’oublions pas que se sont nos mobilisations, nos résistances et nos révoltes qui les ont faits sortir de l’ordre naturel des choses, de ce qu’hier encore, leurs prédécesseurEs considéraient comme « ordinaire ». Nous n’oublions pas que leurs prédécessEurs trouvaient déjà nos luttes infondées et que les plus condescendantEs d’entre elleux trouvaient que nos prédecesseurEs etaient excessivEs dans leurs formes de luttes, outrancièrEs dans leurs formes d’expression, excluantEs dans leurs formes d’action.
Ne nous laissons pas intimider par les leçons que prétendent nous donner ces gendarmes-volontaires de l’ordre hétéropatriacal. Ils n’expriment pas des « idées », ils conduisent des actions de police politique du genre.
Presque intégralement rédigées en décembre 2006, ces notes ont fait l’objet de nombreuses retouches avant d’être finalement mises en ligne…
[1] Sans même parler de la légitimité de la substitution d’un régime d’oppression à un autre, dans une pensée politique dynamique et concrète de délitement des bases de ces oppressions. Impensable (au sens propre) dans un tel cadre d’obscurantisme, de non-pensée.
[2] Non en tant qu’individus... Toute la nuance est là !
[3] « Les dominé-e-s sont toujours sur le qui-vive ; ne savent jamais sur quel pied danser dans l’interaction quotidienne ; à quoi s’attendre de la part du prochain dominant qui va croiser leur route ; s’il faut se préparer au sourire ou à la grimace ; ne savent jamais quand, ni de qui, viendront l’insulte, le mépris, l’agression. Pis encore, ils ne savent jamais s’ils/elles sont discriminé-e-s ou non [...] La vie des Autres se déroule dans l’incertitude permanente sur la bonne façon d’interpréter chaque interaction, dans un doute permanent et épuisant sur le sens de ce qui est en train de se passer. » Christine Delphy, Classer Dominer.
[4] Étant des lieux « en réaction » ils ne peuvent être affranchis de l’univers dont ils protègent. Ils portent nécessairement des traces (pas l’empreinte !) d’un milieu dont ils constituent une marge mais n’en sont pas abstraits. Ils sont fréquentés par des personnes, toutes soumises aux influences du milieu environnant dans lequel elles passent la majeure partie de leur vie.
[5] J’opère, ici, une distinction implicite. En effet, il existe deux grands types d’exclusion-interdiction et je n’en traite qu’un. Je ne traite pas de l’exclusion qui s’opère, dans des espaces non-mixtes, à l’encontre de personnes qui adhèrent sans réserve à la règle de non-mixité en vigueur là où elles souhaiteraient être admises. Le désaccord porte alors sur les critères de catégorisation des personnes qui conduit à les exclure. Je ne traite que de l’exclusion à l’encontre de personnes qui contestent plus ou moins explicitement, avec plus ou moins d’honnêteté intellectuelle, les règles de non-mixité en vigueur là où elles souhaitent accéder.
[6] Il serait intéressant d’en construire un catalogue. C’est peut-être déjà fait ?